Background des Survivants


 Peter Jones



Peter est issu d’une famille plutôt aisée de la ville de Rachel. Ses parents n’étant pas souvent à la maison, son frère était son unique confident.
Tête de turc à l’école il se sentait toujours seul. Rapidement il se réfugia dans le monde virtuel.
Sa passion pour l’informatique est née vers l’âge de 12 ans après un drame familial. Il devint rapidement un génie en informatique et tout ce qui s’y rapproche.
Beau bébé de 1m80 pour 96 kg, il est mal à l’aise avec les gens et leur accorde difficilement sa confiance.
Il gagne sa vie en jouant au poker on-line. C’est un Geek, un vrai, qui ne vie que pour sa passion.
Jeux vidéo, poker, film de SF, comics et mangas accompagnés de coca, hamburger et chips, tel est le quotidien de Peter.



Dickinson John J.


  


Remus Martilliano
Alias Nino


47 ans, 1m78, 92kg
Origine Italienne
Garagiste

Il est marié à Elisabeth (Lisa) depuis 22 ans. Ensemble ils ont deux enfants, la prunelle de leurs yeux : Marie (16 ans) et Angelo (12 ans).
C’est une famille qui grandit dans l’amour, le respect de Dieu et de ses Saints. Remus est très croyant ainsi que pratiquant. Il arbore un tatouage de la Vierge portant l’enfant Jésus, ainsi que plusieurs bijoux religieux. D’ailleurs comme dans sa maison, à son garage il y a une statue de la Vierge ainsi que de Saint Eloi, le saint patron des garagistes.
Remus tient un garage auto associé à une casse. C’est un travail qu’il aime. Et dans lequel il s’investit pleinement. Il met du cœur à l’ouvrage pour offrir un avenir à ses enfants.
Remus a toujours été là pour la grande Famille, quelques réparations discrètes, le changement d’une plaque d’immatriculation… Et cette Famille est aussi là pour lui. Surtout ses derniers temps quand des voyous tournaient un peu trop autour de sa fille. Là ce sont ses Parrains qui sont intervenus. Depuis il n’a plus eu de souci pour Marie.
Remus aime le football, les westerns spaghettis. Il fume et boit à l’occasion.
Mais surtout ce qu’il y a de plus important dans sa vie c’est sa famille. Le respect de la famille.


Aaron Schartz




Etudiant / Serveur
Grand et athlétique jeune homme, doté d’un visage fin et bien dessiné, d’une chevelure noire
ondulée toujours coiffée vers l’arrière et de grands yeux sombres.
Age : 22 ans
Taille : 1m83
Poids : 64 kg
Apparence
Toujours habillé d’un jean sale, d’éternelles baskets et de vêtements élimés, sales aux articulations et/ou avec des accrocs.
Motivation
Accéder au rêve américain qu’il n’a jamais connu, quitte à sacrifier certaines choses et à faire des à côtés à la limite de la légalité.
Passé
Son père est parti très tôt dans son enfance pour une raison inconnue, l’abandonnant lui et sa mère dans un petit appartement d’un quartier mal famé. Cette dernière, s’étant réfugiée dans
l’alcool, le battait régulièrement pour se venger de son père auquel il commençait à ressembler de plus en plus physiquement.
Il est finalement parti lui aussi pour se soustraire à cet environnement néfaste. Depuis il fait des petits boulots en plus d’un job de serveur qu’il s’est dégotté afin de réussir à joindre les deux bouts et suivre quelques cours à l’université.
Il a rencontré July récemment, avec qui il est réciproquement tombé amoureux. Elle, vient d’une famille aisée, a un père et une mère aimants et réussit à l’université. Mais il va être difficile de se faire accepter des parents sans avoir obtenu une situation.
Réputation
● Débrouillard
● Orphelin ou enfant battu, fugueur
● Raté qui n’arrivera à rien
Stéréotype
Etudiant qui peine à joindre les deux bouts le jour, délinquant la nuit :
● traits tirés, cernes sous les yeux
● apparence peu soignée
● toujours en retard, semble alterner entre distrait et alerte
Habitudes et manies
● Loup solitaire, reste souvent légèrement à l’écart des conversations pour s’en soustraire facilement
● Adopte une attitude nonchalante quand il est plus alerte que la normale pour berner les personnes alentours (habitude prise lors de ses petits crimes)
Talents et capacités
● Athlète naturel (course, saut, escalade)
● Débrouillard, autodidacte
● Touche à tout



Barroud Bill




Bill « Mack » Barroud, c’est un bon gars .... Du moins il l'était ... 



            Avant d'avoir été envoyé dans ce merdier infâme qu'était l'Irak, pour que bush et Cheney s'en mettent encore plein dans les poches avec Haliburton ou leurs autres magouilles, il était républicain, comme le président d’alors pour lequel il avait voté par deux fois…  mais certains trucs lui restaient en travers de la gorge... comme cette folie qu’il vivait à présent, ce cauchemar permanent, comment en était on arrivé là ?


            Bill ? C’était ce bon gars, bien patriote, qui plante son drapeau devant sa maison tout les matins,  fier de son pays. Né dans une petite bourgade de l'Arkansas: Sheridan; entre fermes et petites communautés, il y a grandi dans une famille saine et un environnement pas trop désagréable. 

M. et Mme baroud, était des gens ordinaires et pourtant adorables, qui eurent quatre enfants dont bill était l'ainé. Tout au long de son enfance, c'est lui qui du essuyer les plâtres face à la rigidité de son père, luttant contre des injustices éducatives, qui pourtant lui donneraient sa morale et sa probité. Et c'est aussi lui, qui parfois joua des poings au fil des ans pour protéger ses frères et sœurs au sein du conté. 


Ayant grandi, Bill a fait son université qu'il n’a pas su mener à terme car après une mauvaise fracture, ses capacités sportives ne l'ont plus aidé... et ceux qui l'avaient aidé se sont détournés en quête de meilleurs éléments... et ses notes ne suffisaient plus… Ce fut la déchéance: Sa copine le largua, il tomba dans la déprime et un lendemain de beuverie, avec un reste de gueule de bois, il signa dans un bureau de recrutement des Marines, se sentant incapable de retourner vivre à la ferme familiale.


            S'en est suivi Paris Island: les sergents chef intraitables, les brimades, les exercices sans fin, la sueur, les larmes, la frustration... la rage, la volonté, la force, la solidarité, la camaraderie, le Corps : l’"US Marines corps" ! 


            Bill y a cru de toute son âme .... il était fier et trouvait enfin une place... il n'était pas le meilleur, il n'était pas un super bon tireur, et sa vieille blessure l'a conduit à terme à être affecté vers un poste de support plutôt que de combattant; il conduisait des camions militaires pour le corps... Peu lui importait, il était fier d'aider l’oncle Sam et savait l’importance cruciale du ravitaillement… 
            il avait raté de quelques années la première du golfe..... Mais l'histoire est un cycle qui tends parfois à ce répéter... et tout le monde connait la suite : 2003 la surabondance de moyens, les attaques fulgurantes, une conquête facile, un tyran renversé, et la victoire rapide....            

victoire, c'était le mot qu'ils ont employé :  
« The job is done ! »… Ah,  ces politiciens de merde… juste trois semaines avant que Mike et Jim, dans un Humvee en tête de convoi ne sautent sur une roquette modifiée, et que des tirs ennemis venant de nulle part ne tuent trois hommes de plus...

            Là, ce fut le début du cauchemar : Les potes avec qui l'on boit un soir qui repartent au pays deux jours après dans un sac à viande. La tension permanente, le danger potentiel caché partout, la sensation de vulnérabilité… la peur.  Par foi envers le corps, et pour cette mission dont on lui rabâchait tous les jours l’importance, pour la liberté, et le bien fondé de repousser les terroristes qui menaçaient encore le pays,  il fit  néanmoins une demande pour une seconde rotation en Irak.

            Après des mois de cette « non-guerre » si éprouvante, il commençait à avoir vu trop de morts, qu'ils soient dans les rangs des terroristes présumés, bien souvent des bavures parmi des civils liés à des craintes injustifiés de soldats un peu trop sur les nerfs, ou qu'ils soient dans les rangs de l'armée… Et les convois devaient  payer un lourd tribut à la faucheuse invisible, car ils représentaient des cibles faciles et tentantes. Des 45 membres de l'unité de transport à laquelle il était affecté, 15 avaient déjà sauté sur des EEI ou succombé à des attaques en embuscades. 


            Bill avait un tatouage de son unité... il en avait été si fier ... mais le poids en devenait si lourd à porter ... il avait lui même été témoin de certains de ces meurtres : il avait vu des camions sauter, dont certains avec ses amis, il avait vu ce transport de troupe s'envoler à plus de 10M de haut, dans une gerbe de flammes et de poussière, et les corps ou ce qu'il en restait retomber en lambeaux! Le spectacle atroce des cris des agonisants pour lesquels on ne pouvait plus rien faire, et les corps mutilés de ceux qui avaient eu la chance de mourir sur le coup… il avait vu ces habitants d'un hameau proche de l'incident se faire bombarder hommes femmes , enfants ...tous civils... encore des atrocités… l'affaire fut étouffée bien sur et le chef de l’unité renvoyé au pays... 


            Après une troisième rotation, cette fois en Afghanistan, les médecins militaires dirent qu’il avait développé un  "syndrome post-traumatique" ... lui il disait juste qu'il en avait trop vu... et que c’est pas quelques médocs qui allaient occulter ce qu’il avait vécu… et il démissionna dès qu'il le pu à la fin de son engagement.  

            Après un peu plus d'un an loin des zones de combat, deux amis de bill, eux aussi ayant quitté le corps, le contactèrent et réussirent à lui faire signer un contrat dans une compagnie de sécurité privée proche de black-waters .... il retourna conduire en Irak durant une année, mais se rendit compte qu'il n'aurait pas du, car même là il restait une cible pour ceux qui ne voulaient pas que les USA aident à la reconstruction, cette année là lui fut une forme de plongée en enfer... il en avait vraiment trop vu ... et c'était avec indifférence qu'il passait à coté des carcasses de véhicules et des carcasses qu'ils contenaient. Ou qu'il apprenait la mort d'un ancien camarade resté en service pour l'oncle sam. Et c’est cette agence qui à terme choisit de le rapatrier avant que bill ne devienne un danger pour lui même, et donc aussi potentiellement pour les autres…

            L'argent qu'il avait gagné à travers sa solde et ses économies lui permit d'investir dans un camion flambant neuf qu'il avait presque fini de payer. Il vivait essentiellement sur les routes, et partageait un petit appart avec Sam, dans une bourgade des environs de Rochester Minnesota... 


Ah, Samantha…  ravissante jeune femme à la plastique parfaite et dont la tendresse faisait d’elle un réel coin de paradis…   Elle lui avait offert de retrouver le gout de la vie, et la foi en l'humanité, avant de lui briser le coeur, l'ayant quitté pour son prof de tennis. Bref, le métier de routier n'a pas que des avantages, des fois on trouve la maison vide en rentrant ; Ainsi va la vie…

            Il consacra la suite de son existence à vivre sur la route dans la solitude et la quiétude des highways et autres routes nationales. Ce camion était devenu sa vie, sa raison d'être, sa rédemption, son espérance.  Livrer des palettes de couches culottes, ou des stocks de boites de conserve n'était pas aussi glorieux que son passé militaire, mais au moins il savait que la route n'était pas piégée devant lui: pas d'EEI en Amérique, et le seigneur en soit loué, il est vivant. Bien sur, il y a juste quelques petits cons à remettre en place d’un crochet du droit quand ils fouinent trop près du camion… mais bon à part dans les quartiers chauds, il n’y a pas de risques sérieux ici … 

            La vie suit son court, de livraison en livraison, une paix intérieure bien loin des violences et de la guerre... du moins jusqu'a ce jour où tout vint à basculer: il était en train de finir de livrer une vingtaine de palettes dans un petit supermarché Aldi de Wichita, le soleil était magnifique , pas de nuages, la route de retour serait un délice ... Luke, le cariste finissait de décharger la première remorque, et il allait bientôt falloir manœuvrer, dételer et présenter la seconde face au Quai , encore une heure et demi et ce serait le chemin du retour. Hélas, rallongé de  deux heures de détour, à cause d’une quarantaine à Kansas city, une saleté de grippe à ce qu’ils disaient…


            Un hélico décollait dans le coin , du toit d'une clinique One world, probablement des privilégiés au sein de cette grande compagnie… il n’y a que les cadres, les grands chirurgiens, et les mecs pleins aux as pour pouvoir se balader ainsi loin des embouteillages,  alors il entendit au loin des bruits douloureusement familiers une clameur, des tirs,  le feu, les cris, la souffrance ... il observait sans comprendre, renvoyé à ses fantômes du passé… dans la rue, des gens qui au loin se jetaient les uns sur les autres, un objet qui atteins l’hélico sur le rotor de queue … l’appareil qui perds le contrôle et semble sur le point de s’écraser près de lui,  et cet homme… Cet homme couvert de sang qui le regarde bizarrement et avance vers lui alors qu’il a la gorge à moitié arrachée …


  Il s'était éloigné d'un enfer, mais celui ci était bien décidé à le rattraper et cette fois ci il devenait bien plus qu'une métaphore: car l'enfer est désormais là.... Sur terre... 

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