Clinique Apocalypse





Aaron Swartz
J+2 à J+4

Aaron était morose dans le camion de la One World qui l’emmenait vers une destination
inconnue. On l’y avait fait grimper avec d’autres rescapés anonymes de Kansas City, peu de
temps après que la contagion se soit déclarée au sein de l’aéroport de Topeka – soit disant une zone sûre – et que les Z-Corps ne décident d’évacuer tout le monde.
Cela faisait plusieurs heures maintenant qu’ils roulaient à travers le désert sous la surveillance
d’un homme d’armes de la Z-Corps.
Aaron tenta bien de savoir où ils étaient emmenés, et si ses compagnons d’infortune avaient été embarqués dans les autres camions du convoi, mais le paramilitaire se montra ferme et évasif.
Le convoi de camions finit par arriver dans une ville en complet décalage avec ce qu’Aaron et les
autres rescapés avaient vécu : aucune trace d’infection ici. Les gens marchaient librement dans
la rue, les voitures circulaient et les commerces étaient ouverts. Voyant cela, il voulu descendre
du camion, mais le Z-Corps lui fit entendre qu’il était peut être contagieux et potentiellement un
danger pour cette ville.
Après encore un court trajet, le camion s’immobilisa dans le parking souterrain d’une clinique
One World. A partir de là, les rescapés de l’aéroport de Topeka furent conduit dans des
chambres individuelles dans lesquelles ils durent se débarrasser de leurs effets personnels, se
désinfecter, se faire ausculter, signer des contrats puis ingurgiter des médicaments One World.
La pilule fut plus dure à passer pour certains que pour d’autres…
Les infirmières et les médecins ne semblaient pas savoir ce qu’il se passait à Kansas City, ou
bien ils avaient reçu des consignes strictes et n’en révélaient rien.
Après avoir accepté de se plier aux consignes de la clinique, les différents rescapés furent alors
autorisés à quitter leur chambre. Aaron, plus inquiet que jamais, fit le tour de la clinique pour
rapidement se rendre compte que personne n’était autorisé à quitter la clinique.
Aaron retrouva deux autres rescapés avec qui il avait voyagé dans le camion de la One World :
J.J., un trappeur et Peter, un génie de l’informatique. Eux aussi n’appréciaient pas particulièrement d’être coincés dans la clinique.
Une nuit alors que Peter trainait dans les couloirs de la clinique, ce dernier aperçut une scène
particulière. Un des patients de la clinique s’approcha d’un garde assoupi devant son poste de
contrôle, lui subtilisa son badge, puis l’utilisa dans l’ascenseur de l’étage pour accéder au
parking du bâtiment. S’approchant alors du garde, Peter s’aperçut qu’il dormait d’un sommeil
incroyablement profond.
Rapidement alertés, les autres gardiens interrogèrent brièvement Peter avant d’ordonner à tous
les patients, qui s’étaient regroupés malgré l’heure tardive pour savoir ce qu’il se passait, de
regagner leurs chambres respectives. Aaron, J.J. et Peter eurent la présence d’esprit de se
cacher dans le bâtiment afin d’éviter de se retrouver enfermer dans leurs chambres.
C’est alors que l’apocalypse se déclencha à nouveau... Les hurlements, les crissements de
pneus, les coups frappés la chair contre la chair entendus à Kansas City retentirent à nouveau
dans les rues de Wichita et bientôt dans les couloirs de la clinique One World.
Aaron et ses compagnons réussirent à se barricader dans un poste de sécurité avant de se
faire attraper par les créatures qui avaient envahi l’étage. De là, via le réseau informatique
interne à la clinique, ils parvinrent à localiser l’infirmière en chef, encore sauve, et un groupe de
gardes et de patients barricadés à l’étage inférieur.
Le stress et la peur n’aidant pas, les stratagèmes pour parvenir jusqu’à l’infirmière qui détenait
un badge capable d’ouvrir toutes les portes furent long à mettre en place. En jouant avec les
différents postes de télévision de la clinique, Peter réussit à enfermer plusieurs créatures dans
des salles vides ; John et Aaron tentèrent une sortie manquée avec des armes de fortune.
Séparé, Aaron réussit sans trop savoir par quel miracle à traverser le grand hall infesté
d’hostiles de la clinique et à rejoindre l’infirmière. Pendant ce temps, John mit en pratique un plan
un peu plus physique pour se sortir lui et Peter de leur cagibi informatique. Peter entre temps
avait trouvé des informations utiles parmi les dossiers des patients : l’un d’eux était pilote dans
l’armée, et un hélicoptère attendait sur le toit de la clinique.
John, Peter et Aaron accompagné de l’infirmière se retrouvèrent à l’étage des chambres et
libérèrent un dénommé Roberts de sa chambre. L’homme, sans aucun doute un ancien militaire
ne se laissa pas impressionner par les hostiles et aida les rescapés à secourir les patients barricadés au rez-de-chaussée.
Malgré les mises en garde d’Aaron, la plupart des patients choisi de suivre les ZCorps
vers le parking pour utiliser les camions de transport. John, Peter et Aaron, eux, se résignèrent à
prendre seuls l’hélicoptère avec l’aide de Roberts.
Alors que l’hélicoptère décollait et s’élevait au dessus de la clinique, l’infirmière sauvée par Aaron
fit brusquement son apparation sur le toit, blessée, et une meute d’hostiles à ses trousses...
mais on ne pouvait déjà plus rien faire pour elle.
Son nom était Marie-Lucy Strode.

1 commentaire:

  1. " Le stress et la peur n’aidant pas, les stratagèmes pour parvenir jusqu’à l’infirmière qui détenait
    un badge capable d’ouvrir toutes les portes furent long à mettre en place."...

    Oui, je trouve ça assez bien résumé :p

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